Dans l'oubli
Du petit matin gris
Même heure
Même place
Il l'aperçoit à travers la glace
Comme un rêve qui passe
Qui passe
Dans la fumée d'un estaminet
Et l'odeur du café.
Juste à côté
Un vieil air de saxo
Vient le réveiller.
Et le voilà plongé
Dans le crissement des trains
Qui s'en vont crescendo
Un par un
Les pas chassés des voyageurs
L'écho des haut-parleurs.
Combien de temps encore
Simplement pour La voir entrer
Combien de temps encore
A L'espérer
A L'espérer sans cesser de rêver.
Elena
Le 04 décembre 2007 à 10:55
Valentin
Le 05 décembre 2007 à 08:31
Un bien joli texte sans aucun doute.
Lecteur de passage (Olympe)
Le 06 décembre 2007 à 00:11
Agnès Chêne
Le 13 décembre 2007 à 20:10
C'est vrai que les gares sont souvent des lieux d'inspiration.
Merci encore.Agnès
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