Au fond d'un atelier sous des grains de poussière
Le peintre avait laissé pourrir sur le plancher
Des tubes de couleurs, des morceaux de papier
Deux pinceaux, trois dessins lesquels traînaient misère.
Un vieux jaune serin dessinait la lumière
D'un soleil de printemps, un rivage d'été,
Tandis qu'un bleu d'azur à peine réveillé
Donnait à l'océan son étrange mystère.
Le rouge carminé devait, sur un trottoir,
Marquer ce corps d'enfant dans l'effroi d'une guerre.
Le soir était venu maquiller tout de noir.
La pureté d'un blanc redonnait la clarté
À ce tableau noirci d'un paysage austère
Que l'artiste d'un jour n'avait pas terminé.
Agnès Chêne
Le 16 juillet 2008 à 11:58
Une belle écriture!!!
Merci Jean-Claude
jc-blondel
Le 16 juillet 2008 à 12:27
merci d'y etre venue faire un tour
amities
jean claude
Lecteur de passage (Zoggdanoff)
Le 18 juillet 2008 à 10:59
epervier
Le 01 septembre 2008 à 20:12
d'une réflexion soutenue.
amicalement,
André, épervier
jc-blondel
Le 01 septembre 2008 à 20:16
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