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La Légende Des Dragons : Tome 01 - Chapitre 03

Publié le : 16 janvier 2008 à 20:28 par shizeme (Site web lien externe)
Catégorie : Nouvelles / Essais

Contrairement à ce qu'ils avaient prévu, Salia et Riku allèrent se promener en dehors du village. Au début, personne ne parlait, puis au bout d'un moment Salia engagea la conversation :

- Au fait Riku, ton père n'est toujours pas rentré ? Ma mère m'a dit ce matin qu'il aurait dû revenir hier. Tu crois qu'il a eu des problèmes en chemin ?

Riku affichait une mine inquiète et furieuse. On aurait dit qu'il se battait intérieurement pour ne pas hurler. Il avait comme un sentiment de rage, semblable à celui qu'il avait ressenti lors de sa mission avec Shizeme. Il fit tout son possible pour reprendre ses esprits et ne pas redevenir le fou furieux qu'il avait été une heure auparavant. Que pourrait éprouver Salia si elle le voyait dans cet état ? Non, c'était impensable, il ne devait pas se montrer comme ça.

- Non, il n'est pas rentré, et je m'en fiche. J'espère qu'il a eu des problèmes sur la route ! Je le hais ! Il a oublié ..... Il a oublié qu'aujourd'hui .... c'est son ......

Salia finit sa phrase avec douceur et gravité :

- Son anniversaire, hein ? L'anniversaire de ta mère ?

Riku semblait sur le point de fondre en larmes mais faisait apparemment tout son possible pour l'éviter.

- Tu sais Riku, il n'y a pas de honte à pleurer un jour comme celui-ci, et tu n'as pas à te retenir parce que je suis avec toi. Ça fait huit ans qu'elle est partie et chaque anniversaire je sais que tu pleures Riku, et je trouve ça normal. Que tu ne pleures pas serait anormal.

Riku ne put s'empêcher de lui sourire, un sourire qui montrait que ce qu'elle venait de dire était vrai. Il pleurait chaque année à cette date depuis ses neuf ans, et il ne put se retenir plus longtemps. Il fondit en larmes devant une Salia aussi triste que lui.

Elle le prit dans ses bras. C'était la première fois qu'elle le voyait si désemparé et triste. Elle était à ce jour là seule personne qui avait vu pleurer l'éternel comique du village. Les larmes d'une perte précieuse, la perte d'une personne chère et aimée par tous, celle qui avait aimé son village et tous ses habitants, une femme forte que le village gardait toujours en mémoire comme l'une des femmes guerrières les plus puissantes de Menesa et des alentours.

Salia tint les épaules de Riku et lui dit :

- Tu vois, tu n'as pas à être gêné quand tu es avec moi. Je serai toujours présente pour toi si tu en as besoin.

Les larmes de Riku cessèrent de couler. Il regarda Salia en souriant.

- Merci Salia, c'est pareil pour toi. Quoi qu'il se passe, je serai là pour toi et je peux te promettre que personne ne te fera de mal.


Une énorme explosion vint bouleverser cette scène émouvante et triste. Le sol trembla, le ciel devint de plus en plus noir et le vent se mit à souffler très fort. Tout s'enchaînait à une terrible vitesse. Riku tenait bien Salia pour ne pas qu'elle tombe. Plusieurs fissures apparurent sur le sol.

- Mais c'est quoi ça ? Salia !! Fais attention derrière toi !

Une sorte d'ombre se tenait derrière elle. Une ombre oui, mais bien vivante qui se mit à attraper son épaule. Riku prit la main de Salia à une vitesse fulgurante et donna un puissant coup de pied dans les côtes de l'ombre, mais elle ne bougea pas. Immobile, elle continuait d'empoigner l'épaule de Salia.

Riku tendit la main et dit :

- Viens Tosen !!!!

Une lumière entoura sa main et son épée apparut d'un seul coup. Il donna un coup puissant avec et l'ombre disparut.

- Merci Riku, mais qui est-ce ? Que se passe t'il ?

Salia ne bougeait plus et fixait le village d'un air paniqué.

- Riku !!!!! Regarde, le village est rempli de ces ombres ! Et toute cette fumée ! Mais c'est quoi ?

Riku prit la main de Salia et se mit à courir en direction de son village. Une fois à l'intérieur, il disparut avec elle dans une mini tornade semblable à celle de Shizeme et ils se retrouvèrent dans la maison de Salia.

- S'il te plait Salia, cache-toi ici. Ne sors surtout pas, je reviens te chercher dès que je peux. Je dois aller aider les villageois. Promets-le moi Salia, ne sors pas d'ici.

Salia était complètement paniquée et tremblait.

- Mais.... Je ne peux pas te laisser partir seul.... Je.....

Riku semblait aussi paniqué qu'elle.

- Salia je t'en prie, je reviens dans peu de temps, je te le jure. Ne t'inquiète pas pour moi, ça va aller.

La panique de Salia ne se calmait guère, au contraire elle amplifiait.

- D'acc .... D'accord, je t'attends. Reviens vite. Je sais où me cacher.

Riku prit Salia dans ses bras puis disparut.


Il se retrouva à l'entrée du village. Épée à la main, il se mit à courir vers un groupe de villageois encerclés d'ombres. Ces ombres possédaient une apparence humaine mais n'avaient en rien la consistance des hommes. Riku lança son épée, la contrôla avec sa main, fit disparaître le cercle d'ennemis et continua à courir. Il récupéra son épée en plein vol.

Menesa ne ressemblait plus à ce qu'il était. A présent, les maisons étaient en ruines, le sol semblait sur le point de s'effondrer et plusieurs feux prenaient de toutes parts. Riku trouva enfin un allié sur sa route, c'était Shizeme.

- Riku !!! Ça va ? Et Salia ?

- Oui, ça va. Je l'ai mise en sécurité. Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Qui sont tous ces .... hommes ... , choses ?

L'atmosphère était de plus en plus effrayante. Des cris venaient de tous les côtés. On pouvait voir les guerriers du village se battre avec acharnement contre les ennemis. Près de cinquante de ces ombres apparurent devant Riku et Shizeme, ce dernier sortit son sabre et prononça :

- Sentei sozu (vent glacial) !

Une fumée bleue sortit de toutes parts de son sabre. Une brume se forma et fonça sur les cinquante ennemis qui furent balayés comme des insectes. Les deux compagnons se mirent à courir vers le bureau du Maître.

- Riku !!! Le Maître est en danger ! Les portes ont été ouvertes, on doit faire vite avant qu'il ne sorte.

Riku continuait de courir mais ne comprenait rien de ce qu'il se passait, les explosions, les hurlements, le bruit des épées. Tout ne faisait qu'empirer.

- Mais quelles portes ? De quoi tu parles ? Et c'est qui « il » ?

Tout en continuant à courir Riku et Shizeme terrassaient sans difficultés les ennemis qui se trouvaient sur leur route. Chaque fois qu'ils en éliminaient, de plus puissants apparaissaient.

- Ce serait trop long de tout t'expliquer alors je vais faire vite. Le sage Estrode a construit une salle souterraine dans le village et a créé une sorte d'autre dimension. On y a enfermé l'esprit d'Anames et on a scellé cette salle.

Riku resta figé par les paroles de Shizeme.

- An ... Anames ? C'est impossible, ne me dis pas qu'il est à nouveau libre ? Si ce que j'ai entendu sur lui est vrai, on est mal Shizeme !

Ce dernier acquiesça d'un signe de tête et ils continuèrent leur route pour se rendre chez le Maître. Arrivés devant l'antre, plusieurs guerriers du village en protégeaient l'accès. L'un d'eux leur dit :

- Riku, Shizeme !!!! Le Maître est en danger, mais nous n'arrivons pas à ouvrir la porte. On dirait qu'une des barrières de protection du Maître a été activée. S'il vous plait, aidez-nous ! Nous ne tiendrons pas, il y en a de plus en plus !

Shizeme et Riku étaient désemparés. Ils ne savaient pas quoi faire pour entrer, et ce qui était en train de se passer n'allait pas arranger les choses. Riku avait une nouvelle crise, ses yeux étaient à nouveau vides, deux cornes poussèrent sur son front et l'une de ses épaules s'était couverte de plumes oranges.

- Arhhhhhh ! Ça commence vraiment à m'énerver. Poussez-vous de là !!

La voix de Riku était devenue grave, forte et particulièrement terrifiante. Terrifiés par ce Riku, ils lui obéirent et s'écartèrent de la porte protégée. Riku, épée à la main et en transe, se mit à foncer sur la porte qui fut violemment arrachée. Les éclats de la protection magique volèrent dans tous les sens et Shizeme le suivit. Riku paraissait ne pas pouvoir s'arrêter, il réduisait en miettes tous les murs en les traversant. Il s'arrêta un moment, il se trouvait à une intersection et ne savait pas quel chemin prendre.

- Shizeme, où sont ces portes ?

Il paraissait fou furieux, mais semblait encore maître de ses esprits.

- Dessous ce bâtiment, il faut passer par ....

Avant même qu'il ne finisse sa phrase, Riku donna un énorme coup de poing dans le sol qui s'écroula. Il sauta, suivi de Shizeme. Il réduisit en miettes près de trois étages à la suite, sans être fatigué, mais arrivé à ce qu'il semblait être le dernier étage, son coup de poing n'eut aucun effet.

- Riku !! Ta force sera inutile ici. Pose ton épée sur la mienne, ta nouvelle puissance va nous être utile.

Riku poussa une sorte de grognement. Il n'avait pas tant changé que ça, se dit Shizeme dans un petit moment d'humour.

Leurs deux épées étaient posées l'une sur l'autre et Shizeme prononça :

- Mekas nero (choc temporel) !

Les épées se mirent à vibrer, s'élevèrent dans les airs, et se plantèrent violemment dans le sol. Elles libérèrent plusieurs cristaux qui formèrent un cercle semblant aspirer une lumière qui protégeait la pièce du dessous. Le sol s'effondra et les deux compagnons sautèrent ensemble.

Ils étaient à présent dans une pièce miteuse où plusieurs livres étaient entassés. Des livres qui, d'après Shizeme, devaient appartenir au sage Estrode. Riku semblait se calmer peu à peu mais gardait toujours une apparence terrifiante. Peut-être pourrait-il posséder une force encore plus grande si, comme maintenant, il arrivait à se contrôler ? Cette question, Shizeme aussi était en train de se la poser en l'observant.

- Il y a une porte ou pas ici ? Ça ressemble à un cul-de-sac. Il doit bien y avoir un passage quelque part ! Riku, c'est grossier comme méthode mais on n'a pas le temps, donne des coups partout où tu peux. Moi, je m'occupe de regarder s'il n'y a pas un indice dans ces livres.

Ils se mirent tous les deux à chercher ne serait-ce qu'un indice pour trouver un passage qui mènerait au Maître. Mais était-il toujours en vie ? La porte avait-elle laissé s'échapper Anames ? Le Maître avait-il réussi à refermer la porte ?

Ils ne savaient rien de ce qui était en train de se produire à ce moment même.


Juste dans la pièce voisine, le Maître était à genoux sur le sol, son épée à la main. Il semblait épuisé. On pouvait apercevoir la porte qui était entrouverte. Le Maître s'était battu avec plusieurs centaines d'ombres qui envahissaient le village.

- Anames !!!!!! Tu comptes te montrer ou tu préfères envoyer tes sbires ? Ne me dis pas que le grand et puissant guerrier que tu es a peur ? Qui sait, peut-être es-tu devenu une fille après tout !

Un grondement sourd se fit alors entendre et une voix qui semblait venir de l'intérieur de la porte résonna :

- Pauvre fou ! Comment oses-tu me parler de cette manière ? Tu crois sincèrement pouvoir éviter mon retour ? Tu crois que cette misérable épée aura raison de moi une seconde fois ? A voir ton expression, c'est ce que tu avais prévu, mais il me semble que tu aies oublié une chose. Comme tu as pu le voir, mes hommes ne sont plus comme avant, ils sont quasi-immortels, même s'ils peuvent paraître faibles. Et laisse-moi te dire qu'ils ne sont pas les seuls à avoir changé.

Il y eut un silence, un silence pesant qui laissait pressentir une catastrophe. D'un seul coup les deux portes s'ouvrirent violemment et se brisèrent. A l'intérieur ? Le noir complet, rien ne semblait s'y cacher. Comment pouvait-on vivre de cette manière ? Soudain une main sortit de cette obscurité terrifiante, une main qui n'avait rien d'humain, et un homme encapuchonné sortit de ce noir. Il avait traversé la porte, on ne voyait rien de son corps qui était entièrement recouvert.

- Anames !!!!!

Au même moment une porte s'ouvrit à la volée. Shizeme et Riku se trouvaient devant lui et le Maître. Riku avait toujours une apparence terrifiante et Shizeme sortit son sabre et son bâton. Ils commencèrent à s'avancer vers eux mais furent bloqués par une sorte de barrière invisible.

- Ce n'est pas très poli de faire irruption de cette façon ! On ne vous apprend pas les bonnes manières dans ce village ? Oh, mais qui est ce garçon ? Alors c'est toi l'unique survivant de ta race ? C'est intéressant, que dirais-tu de devenir un de mes guerriers ? Je ne vais pas te cacher qu'il faut apprécier la vue du sang.

Anames éclata de rire en disant cela. Riku ne comprenait pas ce qu'il lui avait dit, de quelle race parlait-il ? Un de ses guerriers ? Il était complètement fou ! C'est ce que Riku se disait à cet instant.

- De quelle race tu parles ? Et merci pour ta proposition mais je vais devoir refuser l'invitation. Et une question, pourquoi tu caches tout ton corps ? Tu es si moche que ça ?

Shizeme et le Maître n'arrivaient pas à croire que Riku puisse parler à Anames avec une telle indifférence.

- Arrête Riku ! Tu veux te faire tuer ? Fuyez tous les deux, je m'occupe de lui ! Prenez soin des villageois.

D'un seul geste de sa main, Anames projeta violemment le Maître contre un mur à l'autre bout de la pièce. Shizeme et Riku essayèrent de venir l'aider mais ils étaient toujours bloqués par la barrière.

Anames s'avança vers le Maître. Il était à bout de forces mais il réussit à lui affliger un coup d'épée foudroyant. Anames ne bougea même pas et se mit à ricaner.

- Allons, calmez-vous, ce n'est plus de votre âge ! Je crois vous l'avoir déjà dit, non ? Cette épée misérable ne m'aura pas une deuxième fois. J'ai changé moi aussi. Je suis bien plus puissant que je ne l'étais avant. Il faudra que je remercie le vieil Estrode. Bon, j'ai beaucoup de choses à faire, alors vous m'excuserez mais je vais devoir vous quitter.

Il se retourna et commença à marcher vers la sortie. Arrivé devant le trou qu'avaient fait Shizeme et Riku, il s'arrêta. Il fit volte-face vers le Maître écroulé sur le sol. Il leva doucement sa main. Le Maître se mit à léviter au dessus du sol et se plaqua contre le mur. Anames fit s'élever son épée et dit :

- Mais avant je vais faire le ménage.

La pointe de l'épée du Maître se mit devant lui et se planta dans son cœur. L'épée tremblait et semblait se débattre. Elle paraissait tenter de résister à l'emprise d'Anames.

Shizeme et Riku étaient à genoux et n'arrivaient pas à croire ce qu'il se passait devant eux : le Maître mort sous leurs yeux et l'incapacité de lui porter secours.

Mais Anames n'avait pas prévu ce qui allait se passer. Riku, à genoux sur le sol pleurait. Anames le regarda en ricanant et dit :

- Que t'arrive t'il petit ? Cesse de pleurer comme un lâche ! Finalement tu n'es pas aussi intéressant que ça. Comment peux-tu faire partie des leurs ? Tu parais si .......... faible.

Il éclata de rire en disant ça, ce fut l'élément déclencheur de la rage de Riku. Il s'effondra sur le sol en hurlant de douleur. Ses vêtements se déchirèrent sous la pression de sa masse musculaire qui devenait impressionnante, sa peau virait au gris, une épaisse couche de plumes se mit à pousser sur ses épaules et le long de sa nuque. Il devenait plus grand, une queue apparut, son visage était devenu celui d'un monstre et quatre cornes se dressaient sur sa tête.

Il se releva doucement et dit :

- Ahrrrrrrr.......rrrrrh, je vais te tuer espèce d'ordure !!!

Riku fonça comme une brute sur Anames et brisa la barrière. Celui-ci ne bougea pas d'un pouce. Riku fut projeté sur le mur d'en face lorsqu'il se trouva devant lui. Mais comment était-ce possible ? Anames n'avait même pas bougé le petit doigt.

- Finalement tu pourrais quand même m'intéresser. Cette apparence ne reflète pas ton vrai pouvoir. Tu n'es qu'au commencement de ton évolution, donc pour le moment tu n'es rien d'autre qu'une mouche pour moi. Mais le fait que tu restes toi-même malgré toute cette rage prouve que tu n'es pas n'importe qui. Nous serons amenés à nous revoir.

Shizeme, qui se trouvait à présent derrière Anames, croisa son bâton et son sabre et les leva en hurlant :

- Tu vas payer pour ce que tu as fait au Maître, Anames ! Roken zates ( prison d'eau ) !

Anames fut peu à peu entouré d'eau venue de nulle part. Cette eau avait formé une sorte de prison qui le retenait captif.

Shizeme continua :

- Tu ne sortiras pas d'ici vivant ! Roken sotetsu (les sabres d'eau) !

Autour de la prison d'eau qui retenait Anames, plusieurs centaines de sabres faits d'eau s'étaient formés et se mirent à traverser cette prison de part en part et à une vitesse fulgurante. Au bout d'une minute, tous les sabres disparurent et laissèrent place à une gigantesque épée liquide qui s'enfonça violemment dans la prison.

Après quelques secondes de silence, un bâillement retentit de la prison.

- Tu as fini ? J'espère que tu ne comptais pas me tuer avec ça ? Ça serait m'insulter. Et s'il y a une chose que je ne supporte pas, c'est que l'on me fasse perdre mon temps. Alors je vais devoir te punir !

Il avait à peine terminé sa phrase que Riku se tenait devant lui avec une sorte de sphère d'énergie qui tournoyait dans la paume de sa main. A une vitesse impressionnante, il leva son bras mais Anames l'attrapa de sa main.

- Pour qui te prends-tu, pauvre créature ? Je t'ai dit que pour le moment tu ne me servais à rien, alors hors de ma vue !

Et c'est avec une force surhumaine qu'il arracha le bras de Riku. Il lui donna un coup de poing si puissant que Riku traversa deux murs. Il hurlait de douleur et reprenait peu à peu sa forme humaine. Il se vidait de son sang.

Shizeme dit :

- Tu vas le regret.......

Avant même qu'il n'ait eu le temps de finir sa phrase, Anames le projeta au même endroit que Riku. Ils gisaient tous les deux inconscients sur le sol.


Au même moment, deux hommes apparurent aux côtés d'Anames. L'un portait un long manteau vert d'eau, avait les cheveux bruns et un sabre à la ceinture. Le deuxième, lui, portait un long manteau violet et une sorte de chaîne pendait à son bras.

- Hum, vous voilà mes chers frères ! A cause de votre retard, j'ai dû m'occuper de ces trois gêneurs. Si ça se reproduit je vous tuerai de mes propres mains !

Les deux frères se regardaient d'un air effrayé. Celui avec le long manteau vert d'eau osa s'exprimer :

- Pardon frère, ça ne se reproduira pas. Mais pourquoi avoir tué le vieux et laissé ces deux-là en vie ?

Anames se mit à rire et lui répondit :

- Gargantua et Phœnixes, voilà pourquoi !

Ses frères le regardèrent d'un air surpris.

- Quoi ? Tu veux dire que ce sont .......

Anames termina la phrase de son frère :

- Oui, deux des trois dragons de la légende !

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Rédiger un commentaire sur ce texte Votre avis sur ce texte … (2 commentaires)

Lecteur de passage (teo)

Le 17 janvier 2008 à 22:57

un chapitre à la fois,c'est court et ça hache ton histoire.Pas grave,je continue à apprécier donc je guetterai la parution du prochain chapitre :)
Remonter au texte | #721

Lecteur de passage (teo)

Le 28 janvier 2008 à 23:26

la suite est enfin là!
toujours aussi bien mais j'suis d'accord avec le com du dessus
ça s'rait bien d'en avoir à lire un peu plus
Remonter au texte | #740


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