Parce que, ce matin, mon père nous a quittés, je reprends ceci...
Non, je ne t’effacerai jamais de mes sens
Malgré le cri de ta dernière image
Tu existeras toujours de tes cendres
Dans mon cœur vibrant de ton souvenir
Jamais je ne m’éloignerai de toi
Pour sombrer dans l’odieuse torpeur
Tu m’en voudrais toujours
Car toi, tu n’as jamais eu peur
Toujours je te garderai près de moi
Car tu es toute la nuit
La nuit dans son plus grand émoi
Qui incite toujours à la vie
Non, je ne t’oublierai pas
Même si j’oublie ta chair pétrifiée
Ton cerveau asséché
Ce corps n’était plus toi
Non, je ne t’effacerai jamais de mes sens
Même si je ne te l’ai jamais dit
J’aurais voulu trouver les mots intenses
Mais ma pudeur me l’a interdit
Non, je ne t’effacerai jamais de mes sens
Non
Non, je ne t’effacerai jamais
Jamais
Ta fille qui t'aime
Valentin
Le 12 février 2008 à 21:00
Ton père continuera à vivre par ces mots que tu as écrits pour lui,j'en suis sûr.
Lecteur de passage (amazone)
Le 14 février 2008 à 00:24
Ton poème donne encore plus de justesse à cette citation
Constance
Le 15 février 2008 à 12:12
florina
Le 23 février 2008 à 14:31
Le voyageur bleu
Le 24 février 2008 à 18:25
Votre adresse de connexion (44.211.35.130) sera archivée.
Afin de valider la publication de votre commentaire, veuillez taper le code suivant dans la zone de texte située ci-après :