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Les chasseurs : l’épervier et son fils

Publié le : 15 février 2008 à 21:13 par maédir
Catégorie : Textes courts

Il était une fois un épervier qui vit que son fils était en âge de chasser. Il décida de lui apprendre les rudiments de l’art de la chasse. Après lui avoir donné ses recommandations, il l’envoya faire un essai.

Le fils épervier survola le village et vit une poule qui promenait ses poussins. Il fendit sur la poule et ses poussins et prit le dernier de la file. La poule qui avait vu l’épervier s’emparer d’un de ses poussins accouru vers lui en piaillant le plus fort possible et en essayant de s’envoler pour le rattraper. Mais l’épervier s’échappa car la poule ne pouvait pas voler.

L’épervier alla montrer sa proie à son père qui le félicita et lui demanda quelle avait été la réaction de la mère poule. L’épervier lui expliqua ce qui s’était passé. Son père approuva et lui donna sa bénédiction, l’autorisant à se régaler de sa proie le cœur tranquille.


Quelques jours plus tard, le père épervier donna une nouvelle leçon de chasse à son fils et l’envoya la mettre en pratique. Le fils épervier survola le village et aperçut une cane et ses canetons. Il fendit sur la cane et lui prit un petit. La cane qui avait assisté à la scène ne dit rien et continua son chemin. Le fils épervier tout content de la facilité de la chose s’en alla montrer sa proie à son père. Ce dernier, comme la première fois le félicita et lui demanda la réaction de la mère cane. Le fils épervier lui raconta la scène. Son père soucieux lui demanda de ramener le caneton la cane. Devant la surprise de son fils, le père épervier lui expliqua ceci :


« Mon fils méfie-toi toujours de ceux qui ne réagissent pas devant le mal qu’on leur cause. Ils n’oublieront jamais et t’en voudront toute leur vie. Or ceux qui réagissent tout de suite oublient aussitôt. Voici la raison de mon air soucieux ».



Moralité : Ceux qui crient tout le temps sont inoffensifs alors ceux qui ne disent jamais rien sont les plus dangereux.

Ce texte a été lu 959 fois.


« Le pouvoir de la presse
par : arpenteur
Croire »
par : Agnès Chêne



Rédiger un commentaire sur ce texte Votre avis sur ce texte … (5 commentaires)

Lecteur de passage (zebulon)

Le 17 février 2008 à 12:05

même esprit que les fables de La Fontaine.
C'est connu;la vengeance est un plat qui se mange froid
Remonter au texte | #773

Pas d'avatar

Agnès Chêne

Le 18 février 2008 à 13:13

Je pense aussi aux Fables de J.de La Fontaine.

Le silence peut être pour certaines personnes une arme ,une arme dangeureuse.
Merci pour cette fabulette,j'ai bien aimé
Remonter au texte | #779

Lecteur de passage (flore)

Le 20 février 2008 à 10:29

se mefier de ceux qui n'en pensent pas moins
Remonter au texte | #780

Avatar de Constance

Constance

Le 22 février 2008 à 13:53

J'ai l'impression de revenir au temps de mon enfance avec cette fable et c'est loin d'être déagréable.
Sur le fond, tu as parfaitement raison, les rancoeurs sont tenaces quand elles ne sont pas exprimées.
Remonter au texte | #794

Avatar de enigmus

enigmus

Le 03 avril 2008 à 23:08

J'aime beaucoup tes fables. Tu as un site ?

Au plaisir de te relire

;)
Remonter au texte | #880


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