Sur un air doux et lancinant, une plume danse en haut de page, entame un chant, un lent silence.
Au coeur de la nuit résonne une pensée aphone d'un texte égaré, jetée sur une feuille et s'abandonne.
La voix reste muette et laisse murmurer les écrits, les cris de joie, de peine, ou simplement l'envie.
Sur un rythme saccadé, marqué de coups puissants et puis tronqués, soulève les rimes syncopées d'une partition déchirée.
Sans aucun sens, comme une errance, calquant son pas sur une cadence, une prose de mots dépose son ton hybride mêlé de vide, d'espoir, de pose de maux qui usent l'esprit qui ose y croire.
Demain s'en vient, le temps d'un rien, marquant les coups des heures passées déjà si loin, et sans fond, s'enfonce le bruit d'une mélopée, censée tromper le jour autant que l'ennui, d'un refrain sans histoire au hasard d'un soir et d'une mesure illusoire.
Sur un air doux et lancinant, une plume danse en bout de page, entame une fin, un long silence.
LaetitiaP
Le 14 mai 2007 à 07:51
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