Le jour où pour la première fois
L'encre a mouillé la feuille
Du monde complexe de la poésie
J'ai franchi le seuil.
Depuis, ma main n'a cessé de courir
Le stylo n'est jamais tombé
Je n'arrêterai que lorsque je me sentirai mourir
Ma vie c'est composer, phraser
Inventer, faire espérer.
Ma vie est là au bout de mes doigts
J'écris afin d'être en vie ici-bas
Je suis là à travers mon écriture
Et quoi qu'il se passe
Je traverserai les épreuves
Qu'elles soient faciles ou plus dures
Grâce à mon flôt, à mes idées
Grâce à mes envies et au verbe aimer
Je suis là et je compte le rester.
A travers les feuilles couvertes de mots
J'ai toujours été de plus en plus haut
Mes délires ne peuvent être emprisonnés
L'écriture est ma seule liberté
Enlève la moi et j'en meurs.
Je suis capable d'écrire pendant des heures
Ecrire pour oublier
Ecrire pour voler
J'écris parce que je suis en vie
Je pense donc j'écris.
Et je construis mes textes au fil de ma vie
Les mots m'habitent
Ils bondissent en moi, je leur souris
Et dans ma plume, de mots il y a une fuite
Ils coulent et se déversent
Sur l'océan de papier
Ils noircissent des pages
Des livres, des feuillets
Les rimes sautent de mon esprit
Et font leur mise en place
Des verbes, des adjectifs en folie
Mes contradictions face à face
Et quand l'inspiration me manque
J'arrête, je fais une pause
Quand elle revient,
Je noircis même des billets de banque
En vers rimés ou même en prose.
Quand je regarde les autres auteurs
Je me demande quand va venir mon heure
Je regarde juste à côté de moi et je vois
Tellement de monde écrit
C'est devenu une vertu
Je suis aveugle lorsque je n'ai pas de stylo entre les doigts
Je suis grognon, j'ai perdu la faculté d'inventer
Ma seule envie est d'écrire
Ecrire pour ma vie, la décrire.
Je me plais à raconter ma vie
A soûler avec mes histoires
Quand je finis un morceau je suis guéri.
Un sentiment de paix apparaît
Je me sens prêt à affronter des sommets
Le calme après la tempête, une légère accalmie
Je sais très bien que bientôt,
Je vais encore ressentir l'envie
L'envie de décrire, de penser
Envie de jouer, de se libérer.
D'une nouvelle pluie de lettres
Sur l'asphalte de nos esprits encore chauds
Jusqu'à ce que l'on n'arrive plus a mettre
D'émotions sur nos mots
La force de mes textes est faite pour traverser
Les esprits, les mémoires, les souvenirs
Parfois je trouve leur faiblesse nulle a pleurer
C'est pas pour ça que l'on arrête d'écrire.
On n'écrit pas sur envie
C'est l'écriture qui devient notre amie
Nous ne sommes que d'humbles scribes
Des sentiments qui habitent notre coeur et qui l'imbibent
De tant de confusion que l'on n'arrive plus à trouver le haut du bas
Quand je perds la tête, je cherche du réconfort dans ses bras
Je ne suis qu'un homme et j'ai besoin de stabilité
L'écriture sera toujours là pour m'aider
Une seule pensées m'envahit
Presqu'un ordre : écris !
Depuis le jour où pour la première fois
La feuille par l'encre a été mouillée
Dans le monde complexe de la poésie, l'on est entré
Et jamais je n'en ressortirai.
Ma vie est là au bout de mes doigts
J'écrirai afin d'être en vie ici-bas
Je resterai là à travers mon écriture
L'écriture sera ma seule liberté
Enlève la moi et j'en meurs.
Le voyageur bleu
Le 20 mars 2008 à 18:16
Tu résumes bien ce que tu ressens à travers ce texte.
Elena
Le 20 mars 2008 à 23:59
Tu réussis bien à faire "passer" ta passion pour les mots,c'est le principal.
Agnès Chêne
Le 21 mars 2008 à 18:02
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