Les yeux morcelés
En mille excuses d'exister
Nageant à travers l'échiquier
Tel un animal aux défenses effacées
Par les lois fragiles de l'évolution
Sans prêter attention
Endormi entre deux frontières
Si ciel et pourtant les pieds à fleur de terre
A travers la marelle du danger
Sauter par-dessus la cité, retomber
Si menu de remords
Qu'ils pourraient sans efforts
Atteindre par l'escalier de ton corps
Les hauteurs de leur victoire
Piétinant les couleurs de ton histoire
Si petit
Qu'ils sauraient en un cri
Assourdir à jamais le jardin
Qui se fleurit par-devant ton chemin
Si doux de pensée
Qu'ils voudraient sans se gêner
Te laisser ensanglanté
Sous l'épave du langage accidenté
Si délicat
Qu'ils devraient sans se sentir las
Te lier leurs haleines à ton cou
Pire qu'à genoux
Au milieu de nous.
epervier
Le 01 septembre 2008 à 20:09
à travers les mots... que la lumière soit la plus
épanouie!
amitiés québécoises,
André, épervier
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