Au jardin
prose murmurée d'un matin
elle vient
court vêtue
de parfums jasmin
cueillir
les mûres de l'insoupçonné
au jardin
géométrie des tons et teints
bruissent à peine masqués
les mensonges en herbe
les rosiers rampants d'un amer
secret solitaire de posséder
les puits fleuris de l'amitié
où l'eau vermoulue assèche son reflet
elle ne devine
qu'un bouquet d'hirondelles
au jardin
telle qu'elle fenêtre imaginée
pour les yeux d'un autre monde verdoyant
sa grâce s'illumine plus belle encore
lorsqu'elle aime
sans y avoir songé.
Lecteur de passage (Ninon)
Le 08 juillet 2008 à 22:17
Agnès Chêne
Le 09 juillet 2008 à 14:01
Merci
zoggdanoff
Le 15 juillet 2008 à 11:13
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