Un cou sain
Je coussine ton corps moelleux
Sans bourrelet, le plaisir du toucher.
La tête prédomine ce tronc majestueux
Palpant à ravir ce cou rigide
Dans l’attente de cheminer sensuellement
Mes désirs discrets et ponctuels.
Un repos mérité entre deux coussins gémissants
Où la mollesse inspire un regard glougloutant.
La caresse d’une inspiration, saveur délectable.
Un refrain dont l’accord est parfait.
L’enveloppe est charnelle, dorure appliquée.
Une peau qui chatouille, gémissement accepté.
Un coussinet comme offrande, l’apogée de l’amour.
Sieste ensommeillée, un cœur reposé.
L’oreiller se repose dans un silence enchanté.
André, épervier
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